Florange.
Vraisemblablement la plus connue des –ange. La commune fut l’une des actrices majeures de la campagne présidentielle de 2012.
A cette période, l’industriel Arcelor Mittal annonçait la fermeture définitive du secteur chaud de l’usine de Florange. Ses hauts-fourneaux, situés à Hayange, étaient à l’arrêt depuis 2011. Un puissant conflit social éclatait.
Perché sur le toit d’une camionnette syndicale des salariés d’Arcelor Mittal, le candidat François Hollande s’égosillait alors, enchaînant les promesses. Quelques mois plus tard, au pied du site de Hayange, une stèle funéraire est déposée. « Trahison. Ici reposent les promesses de changement de F.Hollande faites aux ouvriers et à leurs familles à Florange le 24.02.2012 », pouvait-on y lire.
Pourtant, l’empreinte industrielle de la commune est loin d’avoir disparu. ThyssenKrupp, groupe sidérurgiste allemand, emploie 1.200 personnes et la filière froide du site d’Arcelor Mittal vit toujours, forte de ses 2.200 salariés.
Aujourd’hui sous la houlette du plus jeune maire de France, Florange mise sur sa proximité avec le Luxembourg et les autoroutes pour redevenir attractive et accueillir de nouveaux habitants.
Mais peut-on aspirer à devenir une ville dortoir lorsque l’on est une vise usine ?
